Voici deux poèmes sortis tout droit de ma boite cranienne
HOMMAGE A MA GUITARE :
Ma vie par tes cordes
Ma vie par tes cordes a toujours été liée.
J’ai joué, limé, barré à satiété.
Le sourire aux lèvres ou les larmes aux yeux.
Mais je ne me suis jamais résigné longtemps.
Tu m’as toujours consolé.
Ma musique a généré souvent joies, peines, sincérité ou superficialité.
Eternité.
Aujourd’hui, elle est ma raison de vivre,
Accrochée à mon moi profond
Jusqu’aux derniers instants.
J’ai joué, et je crois avoir gagné,
Le sens d’une vie digne d’intérêt,
Grâce aux accords…
Passés et repassés.
EN CE TEMPS DE NOËL :
La journée tire sa révérence
La journée tire sa révérence,
Les images lumineuses s’éteignent peu à peu,
Laissant planer une douceur angélique.
Le ciel est rouge au fond du tableau.
Les étoiles font leur apparition,
Et s’illuminent une à une
Comme les guirlandes argentées
D’un sapin de Noël.
La nuit a remplacé en ville
l’agitation frénétique d’instants visibles.
Elle n’appartient qu’à quelques uns,
Ceux qui veulent poursuivre la fête.
La lune est sa Reine,
Le repos sa fonction.
Côté face, côté caché
La nuit donnera le repos bien mérité
Aux sages travailleurs fourbus.
La journée tire sa révérence,
Le ciel est d’un noir soutenu,
Le temps est comme arrêté.
Bientôt la journée réapparaîtra
Et le cycle de la vie renaîtra,
Côté pile.